
Harcèlement, discrimination, les prud'hommes et le méchant patron
Le discours du salarié systématiquement opprimé refait surface.
On voudrait nous faire croire que chaque entreprise est un terrain d’exploitation, et chaque manager un bourreau.
Certains n’hésitent plus à jouer cette carte devant les Prud’hommes : ils invoquent harcèlement ou discrimination, non pas pour obtenir justice, mais pour tenter de contourner les plafonds d’indemnisation fixés par le barème Macron.
Évidemment, quand les faits sont établis, ils doivent être sanctionnés. C’est une question de principe.
Mais après 35 ans à défendre et conseiller des entreprises, je constate une dérive préoccupante :
Depuis la réforme, les contentieux fondés sur un prétendu harcèlement explosent — plus de 95 % des dossiers aujourd’hui, contre moins de 10% avant.
Et lorsque l’accusation est infondée, c’est l’employeur qui subit : temps, argent, réputation, énergie…
Tandis que le salarié, lui, ne risque rien. Pas même un rappel à l’ordre.
Quand le droit devient une stratégie, la vérité finit par s’effacer.
Et ce sont les vraies victimes, des deux côtés, qui en paient le prix.
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